thèses et habilitations à diriger des recherches


Cette page a pour vocation de recenser les thèses et les habilitations à diriger des recherches récemment soutenues ou en cours d'élaboration,

consacrées à des sujets relatifs au dix-huitième siècle

et de communiquer aux jeunes chercheurs des annonces.

Titres, résumés, informations et mises à jour à faire parvenir à

Bénédicte Peralez Peslier et Jennifer Ruimi 


Les soutenances de thèses et habilitations

Soutenance d'HDR de Myrtille Méricam-Bourdet

Lieu: MSH-LSH, 14 avenue Berthelot, Lyon 7e

 

Dates de l'évènement: vendredi 17 juin 2022, 13h

 

Description: Soutenance d’HDR de Myrtille Méricam-Bourdet, Université Lumière Lyon 2, vendredi 17 juin, 13h (Maison des Sciences de l’Homme Lyon-Saint-Étienne, 14 avenue Berthelot, Lyon 7e, salle Marc Bloch).

Synthèse : « Lumières, histoire et politique ». Inédit : « Voltaire avec approbation et privilège : Voltaire et le Mercure de France ».

Jury : Bertrand Binoche (univ. Paris 1, rapporteur) ; Olivier Ferret (univ. Lyon 2, garant) ; Aurélia Gaillard (univ. Bordeaux Montaigne) ; François Jacob (univ. Lyon 3) ; Christophe Martin (Sorbonne université, rapporteur) ; Denis Reynaud (univ. Lyon 2, rapporteur) ; Catherine Volpilhac-Auger (ENS de Lyon).

 

Contacts: Myrtille.Mericam-Bourdet@univ-lyon2.fr

 

Thèses en cours

Soutenance de thèse d'Aude Péraud-Rousselet

Mesdames. Les filles de Louis XV (1727-1800).

 

Elle aura lieu le vendredi 18 mars 2022, à Maison de la Recherche de l'université Michel de Montaigne, à partir de 14 heures, devant un jury composé de :

 

Lucien BÉLY, Professeur, Université de Paris-Sorbonne.

Isabelle BRIAN, Professeur, Université de Lorraine.

Edmond DZIEMBOWSKI, Professeur, Université de Franche-Comté.

S.A.R Eudes d’ORLÉANS, Expert.

Géraud POUMARÈDE, Professeur, Université de Bordeaux-Montaigne.

François CADILHON, Professeur, Université de Bordeaux-Montaigne.

 

Résumé de la thèse : 

 

Mesdames de France connurent un destin bien particulier. Dès leur naissance, elles furent incluses dans le cérémonial de cour, mais par souci d’économie, les quatre princesses cadettes furent éduquées à l'abbaye de Fontevrault. Leur rôle principal était d’épouser un prince étranger afin d’assurer la paix et de renforcer la cohésion du vaste groupe familial qui régnait en Europe. Seule, Élisabeth de France fut finalement mariée à Philippe d’Espagne en 1739. Attachées à Versailles, à leurs habitudes et à leur rang, les filles de Louis XV se résignèrent à rester célibataires. Elles furent les témoins de l’âge d’or de Versailles et cependant, comme un zénith passé, elles formèrent une cour au milieu de la cour. Pour Madame Louise, cela se traduisit par un abandon du monde en 1770, pour une marche délibérée vers Dieu alors que ses sœurs, de plus en plus écartées du pouvoir comme une illustration d’une « Vieille Cour » raillée, se retirèrent dans leurs résidences personnelles. Après les journées d'octobre 1789, elles durent fuir vers l'Italie, pour y finir leurs jours dans l’indifférence la plus totale.

 

Pour plus d'informations, nous écrire et nous transmettrons votre message à Mme Péraud-Rousselet.

Eduardo San Martin

Université: Université Complutense de Madrid en co-direction avec l'Université du Pays Basque et Sorbonne Université (UCM - UPV/EHU - Sorbonne Université)
Date d'inscription: 2021
Sujet de thèse: La Nouvelle Héloïse et l'esthétique rococo
Direction: Anne-Marie Reboul, Lydia Vázquez et Christophe Martin
Résumé du projet: en cours d'élaboration

Aude Péraud-Rousselet

Université: Bordeaux Montaigne

Laboratoire de recherche: CEMMC

Date d'inscription: 2017.

Thèse sous la direction de François Cadilhon.

Sujet de thèse: "Filles de France au XVIIIème siècle"

Résumé: Appelées aussi Mesdames de France (appellation désignant au XVIIIe siècle les filles de Louis XV), ce terme resta dans l'histoire en raison des circonstances généalogiques, politiques et stratégiques particulières qui firent rester à la Cour de France sept des huit filles que Louis XV avait eu de Marie Leszczynska.

Seule, Louise Elisabeth de France est devenue Madame Infante et duchesse consort de Parme et de Plaisance après son mariage en 1739.

Le cardinal de Fleury envoya les quatre dernières filles loin de la cour. Elles furent élevées dans l'abbaye de Fontevrault de 1738 à 1750, où elles y passèrent leurs plus jeunes années avant de revenir à la Cour de Versailles.  Le roi Louis XV garda à ses côtés les quatre filles aînées pour qui il avait une affection et un attachement particuliers. Instruites, passionnées par la musique, véritables princesses bibliophiles, elles connurent un destin bien particulier puisqu’elles demeurèrent à la Cour, sans alliance.

Elles soutinrent, aux côtés du dauphin, leur frère Louis Ferdinand,  un combat contre les maîtresses successives de leur père. Elles menèrent une vie reculée à Versailles, entre contraintes et devoirs de représentation. Symboles de la « Vieille Cour », Mesdames au château de Bellevue où elles passèrent la majorité de leur temps à la fin de l'Ancien Régime. Madame Louise, la dernière des filles, entra au Carmel en 1770 sous le nom de Thérèse de Saint-Augustin. Elle fut élue Prieure à trois reprises. Décédée en 1787, elle est déclarée Vénérable en 1873.  Après les journées d'octobre 1789, Mesdames Adélaïde et Victoire, dernières survivantes de la fratrie, fuyaient vers l'Italie, leur dernière demeure.

Matthieu FRANCHIN, Les agréments du théâtre : musique et danse à la Comédie-Française (1680-1793)

Thèse sous la direction de Raphaëlle Legrand et Pierre Frantz.

 

Présentation du projet :

S’intéresser à la musique sur la scène de la Comédie-Française entre les dates de sa fondation en
1680 et de sa fermeture en 1793 en pleine Révolution française peut sembler étonnant, voire paradoxal :
contrairement au XVIIIe siècle, le XVIIe est en effet souvent considéré comme un âge d’or pour celui qui
s’intéresse aux relations entre théâtre et musique. Les nombreuses études menées ces dernières années sur la période d’avant 16801, dans la continuité du mouvement de redécouverte du théâtre du XVIIe siècle, en musicologie comme en littérature, aussi bien du côté de la recherche que des artistes, en témoignent. De
ce point de vue, la naissance de la tragédie en musique en 1673 avec Cadmus et Hermione de Lully et
Quinault, et la création de l’Académie royale de musique un an plus tôt en tant qu’institution sont souvent
perçues dans l’histoire des relations entre théâtre et musique comme un tournant à partir duquel théâtre
chanté et théâtre parlé s’éloigneraient définitivement l’un de l’autre. La démarche même de Lully à partir
de 1672 semble le confirmer : aussitôt en possession de ses lettres patentes, le nouveau directeur de
l’Opéra s’empresse de revendiquer son privilège pour assurer le succès de ses ouvrages de musique et
promulgue de multiples ordonnances pour empêcher les troupes de comédiens d’utiliser plus de six
violons et deux chanteurs dans leurs représentations, sans aucun danseur, brisant par là toutes les
ambitions musicales de ces troupes qui avaient pris l’habitude de créer des pièces spectaculaires mêlant
habilement théâtre, musique et danse2. Par ailleurs, la fondation de la Comédie-Française en 1680 peut
constituer un second tournant dans l’histoire du théâtre, puisqu’il s’agit, de la part du pouvoir royal, du
dernier acte de la réorganisation du paysage théâtral parisien désormais réduit à trois troupes qui
détiennent chacune un privilège spécifique : celui des pièces chantées pour l’Opéra, des pièces parlées en
langue française pour la Comédie-Française, et des pièces parlées en langue italienne pour la Comédie
Italienne.
Pourtant, en dépit de toutes ces règlementations et de cette « spécialisation » apparente, la
musique est loin de disparaître sur la scène des théâtres parlés et le poids des contraintes imposées par les
ordonnances doit être relativisé. Loin de rester en marge et de se consacrer « exclusivement à sa vocation
littéraire3 » comme il a pu être dit, la Comédie-Française – théâtre par excellence de la parole et de la
déclamation – accorde également une place importante à la musique au sein de ses spectacles, puisque
chaque représentation fait appel, d’une manière ou d’une autre, à de la musique. On sait par exemple que
sous l’Ancien Régime, le théâtre emploie un orchestre permanent dont les gages font partie des frais
journaliers, et dont les effectifs ne font que s’accroître : de six violons en 1680, on passe, un siècle plus
tard, à la veille de la Révolution, à vingt-six musiciens. Cet orchestre, disposé dans une fosse le long de la
scène, était tenu de jouer « des pièces de symphonie un peu avant la représentation du spectacle, pendant
les intermèdes, et entre les deux pièces ; étant d’usage au Théâtre Français, après la tragédie, de donner
une petite pièce comique, pour égayer le spectateur4 ». La présence de la musique ne se limitait cependant
pas à ces « quelques airs de violons qu’on n’écoute point5 » pendant les entractes : il faut aussi rappeler
que tout au long de la période, un nombre important de pièces créées à la Comédie-Française continue de
faire place à la musique, sous forme d’intermèdes ou de divertissements chantés et dansés.
Dans le cadre de mon mémoire de Master II de littérature consacré au sujet « Musique et théâtre
sur la scène de la Comédie-Française au XVIIIe siècle » sous la direction de M. Pierre Frantz avec le
concours de Mme Raphaëlle Legrand en musicologie, je m’étais précisément attaché à montrer que ces
pièces issues de la collaboration entre un dramaturge et un compositeur n’étaient en rien anecdotiques :
durant toute la première moitié du XVIIIe siècle, un tiers des pièces créées à la Comédie-Française le sont
avec musique. S’agissant pour la plupart de comédies en un acte, mais aussi de comédies en trois actes et
d’ambigus-comiques, ce type de spectacles pouvait tout à fait être abouti et ambitieux musicalement : les archives du théâtre, les nombreux procès-verbaux retrouvés par Émile Campardon et le cas de la querelle
des « agréments » de 1753 analysée par Agnès Vève-Lamy6 montrent que les Comédiens-Français
n’hésitaient pas à braver les restrictions imposées par le privilège de l’Académie royale de musique, pour
doubler les effectifs de leur orchestre et employer des chanteurs et des danseurs à gages, et ce bien avant
que le Théâtre Français puisse officiellement créer son propre corps de ballet dans la seconde moitié du
XVIIIe siècle. Par ailleurs, tous les musiciens auxquels les Comédiens Français font appel – Charpentier,
Gillier, Grandval, Quinault l’aîné, Mouret, et même Delalande, Campra et Rameau – ne sont nullement
mineurs et sont reconnus pour avoir participé à la vie musicale d’autres théâtres comme l’Opéra, la
Comédie Italienne ou la Foire, et d’autres foyers musicaux comme ceux de la Cour ou des théâtres de
collège.
Dans la continuité de ce travail réalisé en littérature mais désormais orienté vers des
problématiques proprement musicologiques, c’est précisément sur ce type d’oeuvres issues de la
collaboration entre un dramaturge et un compositeur, mêlant de façon étroite théâtre et musique (puisque
les comédiens eux-mêmes sont souvent amenés à danser et à chanter) que notre choix s’est porté et à
partir duquel nous nous proposons de construire notre corpus, constitué d’environ deux-cents pièces de
théâtre, pour toute la période durant laquelle ce type de pièces a été créé et repris, de 1680 à 1793. Même
si des évolutions sont perceptibles, tant du côté du répertoire que du côté de la musique, cette période
présente une profonde unité et mérite d’être étudiée pour elle-même. Comme l’a bien montré Jacqueline
Razgonnikoff7, cette question de la musique traverse toute la période de l’Ancien Régime et prend une
place croissante dans la vie du théâtre, jusqu’à la crise de 1793, qui marque aussi une rupture dans
l’histoire de la musique à la Comédie-Française : lors de la réouverture du théâtre en 1799, la place de la
musique sera bien moindre, et le répertoire qui compose notre corpus, constamment repris tout au long du
XVIIIe siècle, est progressivement abandonné, en même temps que la forme du « divertissement » telle
qu’on pouvait la rencontrer durant tout le siècle.

Katherin LANDAIS

Doctorante en Histoire de l’Art moderne U.M.R. 7366 / C.N.R.S.

L.I.R.3S.

Université de Bourgogne – Franche-Comté

Thèse sous la direction d’Olivier BONFAIT

« L’inventaire de François Devosge de 1792 : culture artistique et protection du patrimoine à Dijon pendant la Révolution »

Résumé :

Les recherches menées sur l’inventaire de François Devosge, manuscrit incontournable du XVIIIe siècle et fruit d’un travail minutieux, sont liées à deux études indissociables, la reconstitution de la culture visuelle de Dijon sous l’Ancien Régime et l’émergence d’une conscience patrimoniale à l’heure de la confiscation des biens des émigrés et des réfractaires à la Révolution.

François Devosge (1732-1811), artiste de mérite, fondateur et professeur de l’Ecole de dessin de Dijon, compte parmi ses élèves des peintres et sculpteurs de renommée tels que Pierre-Paul Prud’hon ou François Rude. Homme des Lumières par excellence, puis, républicain raisonné, et surtout, acteur de la sauvegarde des arts, il commence dès 1792 la mission de faire la liste des œuvres saisies dans les hôtels particuliers, châteaux et demeures religieuses à Dijon et aux alentours, accompagné d’autres commissaires nommés à cet effet par spécialités (Auvert, Jacotot, Baillot, Attiret, etc.).

La description détaillée, la provenance et la destination des peintures, sculptures, objets d’art, instruments scientifiques et livres est une véritable possibilité de retrouver tous ces biens, conservés dans les institutions culturelles (muséales et patrimoniales) et ecclésiastiques par exemple, ou dans des collections privées lorsqu’ils ont été vendus.

L’étude en détails de plus de 5200 œuvres décrites dans le manuscrit conservé aux Archives de la ville de Dijon, restauré et numérisé est intimement associée à la base de données créée dans le cadre de ces recherches. L’inventaire est transcris dans son intégralité (une œuvre ou l’ensemble d’objets correspond à une fiche précise), amenant à la redécouverte de la société d’Ancien Régime, parlementaire, lettrée et académique et à l’analyse approfondie dans un catalogue unique des œuvres d’art retrouvées, issues de collections diverses et variées, allant du milieu aristocratique à la sphère claustrale. Reconstituer la culture artistique à Dijon du XVIIIe siècle et l’histoire de la protection du patrimoine de la Révolution à nos jours par l’étude de l’inventaire de François Devosge, sous-entend aussi de s’intéresser incontestablement à son auteur, sa vie, sa culture et son œuvre.

 

Juliette LE MOING-VANDERSPELDEN, "Jeux de miroirs. La France sous le regard d'Albion : modèles et transferts transmanche (vers 1763 - vers 1776)".

Directeur de thèse : Edmond Dziembowski

Université de Bourgogne Franche-Comté (Besançon)

Laboratoire: Centre Lucien Febvre EA2273

Date d’inscription : 2019

Résumé de la thèse : La France et l’Angleterre sont deux pays voisins dont l’histoire est jalonnée de rivalités mais aussi d’échanges qui ont contribué à la construction de leurs identités respectives. Le XVIIIe siècle fut celui d’une profonde émulation intellectuelle qui a traversé les élites européennes. En France, le débat sur la constitution du royaume aboutit à une longue crise politique entre le roi et les parlements. Modèle politique loué par maints penseurs français, la Grande-Bretagne est pourtant agitée d’une crise politique au cours des années 1760-1770 lorsque Georges III est accusé d’agir en roi autoritaire ne respectant pas les libertés de ses sujets. La multitude de périodiques qui circulent sur tout le territoire permet une affirmation de l’opinion publique ; une dialectique s’appuyant sur les concepts de liberté, de nation et de peuple s’épanouit. Étudier les représentations de la France à travers le prisme du regard anglo-saxon s’avère donc essentiel pour appréhender au mieux, malgré sa grande complexité, l’évolution de la pensée, et donc de la politique, au sein de ces deux pays ; c’est se plonger dans le subtil jeu de miroirs qui nous fait observer, commenter et analyser chez l’autre, ce qui produit du sens pour nous. C’est également mieux connaître les modèles mis en avant par certains réseaux de sociabilité au sein des élites, et saisir par quels biais, et avec quelles altérations, ces modèles se transfèrent d’une culture à l’autre. L’hétérogénéité des sources pressenties – des périodiques aux opinions politiques diverses, des journaux de voyage, des échanges épistolaires – est indispensable car elle témoigne de la pluralité des opinions exprimées tout au long de ce foisonnant et fascinant XVIIIe siècle.

 

 

 

Natacha Rossignol : Fripons et friponnerie dans l’espace européen des Lumières (vers 1680-fin XVIIIe siècle)
Directeur de thèse : Edmond Dziembowski
Université de Bourgogne Franche-Comté (Besançon)
Laboratoire: Centre Lucien Febvre EA2273
Date d’inscription : Septembre 2017
Résumé de la thèse : Les fripons, ces imposteurs, ces escrocs, sont des personnages autant énigmatiques qu’emblématiques dans leurs rapports avec l’opinion du temps. En dépit de leur notoriété quelque peu sulfureuse, ils ne semblent pas avoir été toujours mal considérés par leurs contemporains. Leurs talents auraient engendré autant d’admiration et de fascination que du mépris. Pour vérifier cette hypothèse, il est non seulement nécessaire d’approfondir notre connaissance de ces personnages et de leur milieu, mais aussi de scruter l’image que s’est construite la société de ce groupe fascinant. En cernant le parcours de ces escrocs, puis en pesant les divergences et les similitudes d’opinions à leur égard, un pan encore mal connu de l’Europe des Lumières pourrait être mis à jour.

Marine Bastide de Sousa: "Les êtres élémentaires dans la prose narrative du XVIIIe" (de la publication du Comte de Gabalis de l'abbé Montfaucon de Villars (1670) au Diable amoureux (1772) de Jacques Cazotte), sous la direction de Caroline Jacot-Grapa, Uuniversité de Lille, équipe ALITHILA.

Mme de Sousa interroge l'imagination dans la construction du savoir ainsi que l'ésotérisme et l'entreprise de rationalisation de cette science par les hommes de lettres. Les thèmes du corps, du désir, des passions, de l'érotisme, mais aussi les problématiques éthique et politique sont au coeur de la majorité des romans, contes, nouvelles étudiés dans le corpus, qui est toujours en cours de construction. Certaines oeuvres sont connues (Crébillon, Marmontel, Madame Robert) mais la thèse a aussi pour objectif de découvrir des oeuvres moins célèbres aujourd'hui, comme les oeuvres de Coitreau et de Bibiena. Le projet part de l'anthologie éditée par Garnier entre 1787 et 1789, intitulée Voyages imaginaires, songes, visions et romans cabalistiques. Cette anthologie est composée de 36 volumes reprenant les romans français et étrangers, qu'elle publie en extrait ou complètement. L'éditeur agrémente chaque tome d'un avis énonçant une posture esthétique et choisit de publier dans les derniers livres des romans qu'il qualifie de "cabalistiques" et dans lesquels on trouve des êtres élémentaires. La proposition suivante est à l'origine de la thèse :

"La meilleure manière de combattre les opinions singulières et les systèmes hardis des enthousiastes et des visionnaires, est d'employer contre eux le ridicule ; c'est, à ce qu'il nous semble, le moyen le plus sûr de les réfuter et d'arrêter les progrès qu'ils peuvent faire auprès des esprits crédules et de ceux qui deviennent facilement dupes de leur imagination". (Volume 33).

A partir de ces propos, Mme de Sousa tente de répondre au paradoxe suivant : comment lutter contre les visionnaires lorsque l'argument principal de la fable est justement l'illustration des visionnaires. En se plaçant à la suite des travaux sur les contes de fée et sur le merveilleux, notamment ceux de Jean-Paul Sermain et Emmanuelle Sempère et des travaux sur l'écriture des philosophes comme ceux de Caroline Jacot-Grapa, il s'agira de mêler ces deux approches pour définir l'esthétique qui réunirait ces romans d'inspiration paracelsienne (Paracelse étant le maître à penser pour les êtres élémentaires, comme le montre les travaux de Didier Kahn).


Thèses soutenues en 2020

Elise Urbain, La mode du négligé et le portrait français. De la "sprezzatura" au "naturel", 1670-1790, sous la direction de Patrick Michel et Denis Bruna (Université de Lille, 14 février 2020)

Thèses soutenues en 2019

 

Béatrice Lovis, La vie théâtrale et lyrique à Lausanne et dans ses environs dans la seconde moitié du XVIIIe siècle (1757-1798), sous la direction de François Rosset (Université de Lausanne, 23 janv. 2019) 


 

 

Sara Zaiter, Édition des Causeries du Lundi de Sainte-Beuve relatives au XVIIIe siècle, sous la direction d’André Guyaux (Sorbonne Université, 18 janv. 2019) 


 

Habilitations à diriger des recherches (2018)

Anne Defrance, Habilitation à Diriger des Recherches, Le conte merveilleux des Lumières, garant Jean- Paul Sermain (Sorbonne-Nouvelle, 12 déc. 2018) 


 

Emmanuelle Sempère, Habilitation à diriger les recherches, Croire, savoir, rêver. Dynamiques fictionnelles au XVIIIe siècle, garant Christophe Martin (Sorbonne Université, 30 nov. 2018) 


 

Anne Régent-Susini, Habilitation à diriger les recherches, Pouvoirs du verbe : rhétorique et religion à l'âge classique, garant Stéphane Macé (Université Grenoble-Alpes, 29 nov. 2018)

 


François Jacob, Habilitation à diriger les recherches, Les Lumières après coup : divergence ou diffraction ?, garant Olivier Ferret (Université Lumière-Lyon II, 24 nov. 2018) 


 

Stéphanie Loubère, Habilitation à diriger les recherches, Des continuités réfléchies. Enjeux de la filiation antique dans la poésie des Lumières, garant Michel Delon (Sorbonne Université, 24 nov. 2018) 


 

Thèses soutenues en 2018

Najoua Mtiri, L'illustration du roman épistolaire au 18è siècle, sous la co-direction d’Arbi Dhifaoui et de Christophe Martin (Tunisie, Sfax, 17 déc. 2018) 


 

Hangyul Kim, L’usage des maîtres anciens dans le discours de l’art national en France, 1780-1850, sous la direction de Dominique Poulot (Paris 1-Panthéon Sorbonne, 15 déc. 2018)

 

SHEN Yanan, L’image de Sade dans le roman noir des années 1830, sous la direction de Michel Delon (Sorbonne, 8 déc. 2018) 


 

Guillaume Comparato, Barthélemy Faujas de Saint-Fond, parcours d’un homme de sciences mondain au tournant des Lumières (1741-1819), sous la direction de Gilles Bertrand (Université Grenoble Alpes, 7 déc. 2018) 


 

François Ottmann, Kants begriffliche Systematik und der Wandel des Sprachbewusstseins um 1800 / La systématicité kantienne et le changement de la conception du langage autour de 1800, sous les directions de Bruno Haas et Pirmin Stekeler-Weithofer (Sorbonne, 7 déc. 2018) 


 

Éric Négrel, Théâtre et carnaval, 1680-1720. Coutume, idéologie, dramaturgie, sous la dir. de Jean-Paul Sermain (Sorbonne- Nouvelle, 5 déc. 2018) 


 

Gauthier Ambrus, Marie-Joseph Chénier, un poète en temps de révolution (1788-1795), sous la dir. de Pierre Frantz (Sorbonne Université, 27 nov. 2018) 

 

Marine Souchier, Le statut de grand dramaturge au XVIIe siècle : Corneille, Racine et Molière, figures vedettes d’une histoire littéraire en construction (1640-1729), sous la direction de Georges Forestier (Sorbonne Université, 23 nov. 2018) 

 

Dimitri Garncarzyk, La Muse géomètre. L'épopée dans l'Europe du 18e siècle, sous la direction de Françoise Lavocat (Sorbonne-Nouvelle, 5 nov. 2018) 


 

Clémence Aznavour, Le Corps dans l’œuvre de Marivaux : approches générique, morale et empiriste, sous la direction d’Élisabeth Lavezzi (Université Rennes 2, 5 oct. 2018) 


 

Yuriko Dobashi, L’Histoire textuelle des Dialogues de Jean-Jacques Rousseau (de 1772 jusqu’à leur première édition), sous la direction de Yannick Séïté (Université Paris-Diderot, 28 sept. 2018) 


 

Shasha Ma, La Chine de Sade, sous la direction de Michel Delon (Sorbonne Université, 15 sept. 2018) 


 

Laïth Ibrahim, Naissance de l’individu et émergence du roman de formation. La contribution du roman- mémoires des années 1730, sous la direction de Christophe Martin (Sorbonne Université, 3 juillet 2018) 


 

Anne-Marie Bohn, Le travail du négatif chez Denis Diderot. Une étude de fictions choisies, sous la direction de Michel Delon (Sorbonne Université, 24 mars 2018) 


 

Habilitations à diriger des recherches (2017)

Odile Richard-Pauchet, Habilitation à Diriger des Recherches, Les Écrits indiscrets. Autoreprésentation et formes de l’écriture de soi dans l’œuvre de Diderot (Tours, 8 déc. 2017) 

 

Carine Barbafieri, Habilitation à Diriger des Recherches, La galanterie et son envers. Enquête sur le plaisir de la littérature 1628-1734, sous le parrainage de Delphine Denis (Paris-Sorbonne, 2 déc. 2017) 


 

Thèses soutenues en 2017

Samia Boulejfen, Les modalités de l’écriture autographique chez Jean-Jacques Rousseau : Le cas des Confessions et de Julie ou la Nouvelle Héloïse, sous la direction d’Arbi Dhifaoui (Sfax, 18 déc. 2017) 


 

Cécile Lambert, Lire La Mettrie en Allemagne Le scandale du matérialisme (1739-1789), sous les directions de Michel Delon et Helmut Pfeiffer (Paris-Sorbonne, 16 déc. 2017) 


Virginie Yvernault, Révolution et figaromania. Réception, usages et significations du théâtre de Beaumarchais (XVIIIe- XIXe siècles), sous la direction de Pierre Frantz (Paris-Sorbonne, 17 nov. 2017) 


 

Séverine Denieul, Casanova, instituteur de morale ? Science des moeurs et fiction de soi dans l’“Histoire de ma vie”, sous la 
direction de Christophe Martin (Université Paris-Nanterre, 20 oct. 2017) 

 

Mathieu Magne, A Teplitz et dans le monde. Les Clary- Aldringen : une maison princière dans l’Europe des Habsbourg au temps des Révolutions, sous les directions de Pierre-Yves Beaurepaire (Université de Nice) et Michel Figeac (Université de Bordeaux) (Université de Nice, 20 oct. 2017) 


 

Ariane Revel, “Si j'étais prince ou législateur, je ne perdrais pas mon temps à dire ce qu'il faut faire...” Écriture philosophique et transformation politique en France, sous les directions de Pierre-Yves Beaurepaire (Université de Nice) et Michel Figeac (Université de Bordeaux) (Université de Nice, 20 oct. 2017) 


 

François-René Dubois, L’Appropriation de l'œuvre. Instances et visées de l'attribution des œuvres à leur auteur dans la France de l’Ancien Régime (1645-1777), sous les directions d’Yves Citton et Christine Noille (Université de Grenoble, 13 oct. 2017) 


 

Céline Benoit, Le goût d'écrire et de lire dans le conte de fées français des 17° et 18° siècles. Fantaisies de l'écriture, du livre, de la bibliothèque et de la lecture, sous la dir. de Jean-Paul Sermain, soutenue le 29 septembre 2017 à la Sorbonne Nouvelle.

 

Jean-Charles Speeckaert, Construire une relation pacifiée. Les ministres de France à Bruxelles dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Pratiques et réseaux, thèse en cotutelle sous les directions de Lucien Bély, Université Paris-Sorbonne et Michèle Galand, Université libre de Bruxelles (Paris-Sorbonne, 1er juillet 2017) 


 

Sophie Dencausse, Insolence, décalage et ironie chez les romancières du XVIIIe siècle, sous la direction de Claude Habib (Université de Paris 3-Sorbonne Nouvelle, 29 juin 2017) 


 

Pascal Lebeau, Rousseau et l’appropriation, sous la direction de Bertrand Binoche (Université Paris 1 — Panthéon Sorbonne, 27 juin 2017) 


 

Moufida Aliou, L’Orient dans les contes de Voltaire, sous la direction de Samir Marzouki (Tunis, La Manouba, 20 juin 2017) 


 

Bénédicte Prot, La représentation de la nudité dans la littérature du XVIIIe siècle,sous la direction de Catriona Seth et Alexandre Wenger (Université de Fribourg, 19 juin 2017) 


 

Habilitations à diriger des recherches (2016)

Nicolas BRUCKER, Habilitation à Diriger les Recherches, Lumières et Religion, sous le parrainage de Catriona 
Seth (Université de Lorraine, 10 déc. 2016) 


 

Bernard ROUKHOMOVSKY, Habilitation à Diriger les Recherches, Le sillage moraliste (XVIIe-XXe siècles. De 
La Rochefoucauld à Henri de Régnier, allers et retours, sous le parrainage de Bertrand Vibert (Université Grenoble 
Alpes, 10 déc. 2016) 


 

Renaud BRET-VITOZ, Habilitation à Diriger les Recherches, Le répertoire du XVIIIe siècle à l’épreuve de la scène : 
textes, espaces, personnages, sous le parrainage de Pierre Frantz (Université Paris-Sorbonne, 16 nov. 2016) 


 

Bernard HERENCIA, Habilitation à Diriger des Recherches, Recherches sur la physiocratie politique, garante Sylvie Thoron (Paris Est, 23 mars 2016) 


 

Thèses soutenues en 2016

Marie-Odile FONTAINE, Voltaire à la lumière de Lucien, sous la direction de François Bessire (Université de 
Rouen, 10 déc. 2016 


 

Francesco BUSCEMI, « Io giuro ». Storia della fedeltà politica dai Lumi a Napoleone / « Je jure ». Histoire de la fidélité 
politique des Lumières à Napoléon, dir. Daniele Menozzi (Scuola Normale Superiore di Pisa) et Pierre Serna 
(Université Paris 1 Panthéon Sorbonne), 9 déc. 2016 


 

Hélène DAVID, Le Songe au XVIIIe siècle, ou la mise à l’épreuve du sujet et de ses limites, sous la direction de Caroline 
Jacot Grapa (Université de Lille, 3 déc. 2016) 


 

Coralie BOURNONVILLE, Mémoires et aventures de l’imagination. Les représentations de l’imagination dans le roman- 
mémoires des années 1730 et 1740 (Crébillon, Marivaux, Mouhy, Prévost, Tencin), sous la direction de Colas Duflo 
(Unviversité de Picardie Jules-Verne, 26 nov. 2016) 


 

Thibaut JULIAN, L’Histoire de France en jeu dans le théâtre des Lumières et de la Révolution (1765-1806), sous la 
direction de Pierre Frantz (Université Paris-Sorbonne, 26 nov. 2016) 


 

Thérence CARVALHO, La Physiocratie dans l’Europe des Lumières. Circulation et réception d’un modèle de réforme de 
l’ordre juridique et social, sous la direction d’Anthony Mergey (Université Rennes 1, 21 nov. 2016) 


 

Faten MADHOUI, L’Expression du corps dans l’œuvre romanesque de Sade, sous la direction de Michel Delon 
(Université Paris-Sorbonne, 19 nov. 2016) 


 

Yann PIOT, Conditions et modalités d’émergence d’un discours technique au XVIIIe siècle : L’œuvre de Jean-Antoine Nollet, artisan-expérimentateur, sous la direction de Jean-Marie Roulin (Univ. Jean Monnet, Saint-Étienne, 21 oct. 2016) 


 

Audrey FAULOT, Questions d’identité dans les romans-mémoires de Prévost (1728-1763), sous la direction de M. Colas Duflo (Université de Picardie, 8 oct. 2016) 


 

Jeanne CHIRON, Le dialogue éducatif des Lumières : innovations, permanences et fantasmes (1754-1804), sous la direction de Marie-Emmanuelle Plagnol-Diéval (Université Paris-Est Créteil, 2 juillet 2016) 


 

Beatriz ONANDIA, Transfert culturels, traductions et adaptations féminines en France et en Espagne au siècle des Lumières, sous la direction de Lydia Vázquez (Universidad del País Vasco- EHU) et Catriona Seth (Université de Lorraine) (Université de Lorraine, 20 juin 2016) 


 

Élodie KONG, Les financiers et l’art en France dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, sous la direction de Patrick Michel (Université Lille Nord de France, 17 juin 2016) 


 

Rafiaa BEN AMOR, née BEN ABDALLAH, La préface pseudo-éditoriale du roman épistolaire au XVIIIème siècle, sous la direction d’Arbi Dhifaoui (Tunisie, Université de Sousse, 21 mai 2016) 


 

Salman SHAHADEH, Méthode et moyens de l’écriture de l’histoire des pays de l’Orient méditerranée (Turquie, Syrie, Terre sainte et Egypte) en France durant les XVIIe et XVIIIe siècles, sous la direction de Gilles Bertrand (Université Grenoble Alpes, 4 mai 2016) 


 

Elisa BOERI, Architecture, théorie et représentation au temps de la Révolution française. Les dessins de l’Architecture Civile de Jean Jacques Lequeu (1757-1826) à la Bibliothèque nationale de France, sous les directions de Jean-Philippe Garric et de Federico Bucci (Università Iuav di Venezia, 3 mai 2016) 


 

Nahiza BEN ABDELJELIL, L’Image polémique du personnage moyen-oriental dans les contes et tragédies de Voltaire, sous la direction de Jacques Berchtold (Sorbonne-Nouvelle, 4 avril 2016) 


Inmaculada BARRENA, Les multiples sentiers initiatiques dans le "Manuscrit trouvé à Saragosse" de Jean Potocki, sous la direction de Lydia Vázquez (Université du Pays Basque, E.H.U.-U.P.V., 14 janv. 2016) 


 

Thèses soutenues en 2015

Florence DUJOUR-PELLETIER, Narrer au féminin des “Mémoires d’Henriette-Sylvie de Molière” de Mme de Villedieu à “La Religieuse” de Diderot, sous la direction de Christophe Martin (Paris-Ouest-Nanterre, 12 déc. 2015) 


 

Valentina SPEROTTO, Le Scepticisme comme méthode dans l’œuvre de Denis Diderot, sous la co-direction de Colas 
Duflo (Université de Picardie) et Paola Giacomoni (Université de Trente) (Université de Trente, 10 déc. 2015) 

 

Eugenia VARELA SARMIENTO, Usages et enjeux de la gravure dans le roman libertin du XVIIIe siècle, sous la direction 
de Patrick Wald Lasowski (Paris 8, 7 déc. 2015) 


 

Julie DOYON, L’Atrocité du parricide au XVIIIe siècle. Le droit pénal dans les pratiques judiciaires du parlement de Paris, 
sous la codirection de François-Joseph Ruggiu et de Marie-José Michel (Université Paris-Sorbonne, 5 déc. 2015) 


 

Ramona HERZ-GAZEAU, La femme entre raison et religion. “Les Américaines ou La preuve de la religion chrétienne par les 
lumières naturelles” de Marie Leprince de Beaumont, sous les direction de Rotraud Von Kulessa (Universität Augsburg) et 
Catriona Seth (Université de Lorraine) (Université de Lorraine, 30 nov. 2015) 


 

Vincent JOLIVET, La Bête en l’Homme : l’animalité humaine dans l’œuvre de Sade, sous la direction de Jacques 
Berchtold (Paris-Sorbonne, 30 nov. 2015) 


 

Pauline PUJO, Transmettre l’histoire pour former les citoyens. Écriture et réécriture des livres d’histoire pour la jeunesse dans 
l’espace germanophone et en France (1760-1800) / Geschichte für Staatsbürger. Eine deutsch-französische “histoire croisée” der Zirkulation historischer Texte in der Revolutionszeit (1760-1800), sous les directions de Gérard Laudin (Paris-Sorbonne) et Iwan-Michelangelo D’Aprile (Universität Potsdam) (28 novembre 2015) 


 

Aurore CHÉRY, L’image de Louis XV et Louis XVI, entre tradition et création : stratégies figuratives et inscription dans l’espace public, 1715-1793, sous la direction de Bernard Hours (Université Lyon 3, 30 nov. 2015) 


 

Bénédicte PERALEZ-PESLIER, La Littérature et son public d’amateurs au 18e siècle : contribution des correspondances féminines, sous la direction de Jean-Paul Sermain (Université Sorbonne-Nouvelle, 13 nov. 2015) 


 

Valérie PÉREZ, (Se) gouverner selon la nature et la vérité. Lire ‘Émile ou de l’éducation’ de Jean-Jacques Rousseau avec Foucault et Deleuze, sous la direction de Laurence Cornu (Université de Paris 8, 29 oct. 2015) 


 

Yoshiho IDA, La “religion civile” chez Rousseau comme art de faire penser, sous la direction d’Yves Citton (Université de Grenoble Alpes, 9 oct. 2015) 


 

Pierre-Henri BIGER, Sens et sujets des éventails européens de Louis XIV à Louis-Philippe, sous la direction de Guillaume Glorieux (Université de Rennes 2, 3 oct. 2015) 


 

Frédéric MAZIÈRES, Humour pervers, prison et écriture. Une analyse psychobiographique de l’œuvre romanesque du marquis de Sade, sous la direction d’Érik Leborgne (Sorbonne-Nouvelle, 25 juin 2015) 


 

Radia ATTIA-GHERBI, Les Vies de Mahomet (XVIIe-XIXe s.). Entre histoire et légende, sous la direction de Marc Escola (Paris 8 Saint-Denis, 12 mai 2015) 


 

Fabio D’ANGELO, Entre le royaume de Naples et la France. Voyages scientifiques, parcours de formation et exil entre la fin du XVIIIe siècle et la première moitié du XIXe siècle, sous la direction de Gilles Bertrand et de Pier Daniele Napolitani (Université de Pise, 8 mai 2015) 

Anne-Sophie GALLO, Théâtre et identité jésuite : pratique, discours et cult ure dramatiques de la suppression au rétablissement de la Compagnie de Jésus en France (1757-1828), sous la direction de Gilles Bertrand (Université de Grenoble, 10 mars 2015) 


 

Myriam DENIEL-TERNANT, Ecclésiastiques en débauche. La déviance sexuelle du clergé français au XVIIIe siècle (au crible des sources parisiennes), sous la direction de Monique Cottret (Paris-Ouest-Nanterre, 9 fév. 2015) 


 

Nicolaos KOKKOMELIS, Narrations héroïques des vies de Grands : des inventions romanesques du XVIIe siècle aux récits factuels du XVIIIe (1630-1760), sous la direction de Gérard Ferreyrolles (Paris-Sorbonne, 31 janv. 2015) 


 

Élodie BENARD, Les vies d’écrivains : développement et mutations d’un genre (1570-1770), sous la direction de Georges Forestier (Paris-Sorbonne, 30 janv. 2015) 

 


Thèses en cours

 

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Résumé des soutenances

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Maurice ROUILLARD

Y a-t-il une spécificité française des salons au siècle des Lumières : France, Angleterre, Allemagne ?

sous la direction de Michel Delon (Paris-Sorbonne, 18 janvier 2013)

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